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Réplication synchrone versus réplication asynchrone

Evidian SafeKit

Perte de données ou non sur basculement d'une application critique ?

Il existe une grande différence entre une réplication synchrone versus une réplication asynchrone. Le choix détermine s'il y a perte de données sur panne lors du basculement et de la reprise d'une application critique sur le serveur secondaire.

La réplication synchrone est essentiel pour le basculement d'applications transactionnelles. Avec une réplication synchrone, toutes les données committées sur le disque du serveur primaire se retrouvent sur le disque du serveur secondaire. Avec une réplication asynchrone, des données committées sur le disque du serveur primaire peuvent être perdues en cas de panne. Il existe une solution alternative appelée réplication semi-synchrone, avec les données committées sur le serveur secondaire mais pas forcément sur son disque.

Pour vous aider à prendre la bonne décision entre réplication synchrone versus réplication asynchrone, nous expliquons maintenant les mécanismes techniques et leurs impacts sur le basculement d'une application.

Le choix entre réplication synchrone versus réplication asynchrone détermine s'il y a perte de données ou pas sur panne.

Réplication synchrone

Avec une réplication synchrone comme le propose le logiciel SafeKit, lorsqu'une IO disque est réalisée par l'application ou le cache système sur le serveur primaire, SafeKit attend l'acquittement de l'IO du disque local et du serveur secondaire avant d'envoyer l'acquittement à l'application ou au cache système. Ce mécanisme est indispensable pour la reprise d'applications transactionnelles lorsqu'elles committent leurs transactions.

Réplication asynchrone

Avec la réplication asynchrone mise en œuvre par la plupart des solutions, les IOs sont mises dans une file sur le serveur primaire et les acquittements du serveur secondaire ne sont pas attendus. Donc, toutes les données qui n'ont pas eu le temps d'être recopiées à travers le réseau sur le serveur secondaire sont perdues en cas de panne du serveur primaire. Une application transactionnelle perd des transactions committées lors d'une reprise après panne.

Réplication semi-synchrone

Avec une réplication semi-synchrone, SafeKit attend toujours l'acquittement des deux serveurs avant d'envoyer l'acquittement à l'application ou au cache système. Mais dans le cas semi-synchrone, le serveur secondaire envoie l'acquittement au serveur primaire dès réception de l'IO puis écrit sur disque. Dans le cas synchrone, le serveur secondaire écrit l'IO sur disque puis envoie l'acquittement au serveur primaire.

Conclusion

Une réplication asynchrone perd des données en cas de basculement et de reprise après panne. Même une réplication semi-synchrone perd des données dans le cas particulier d'une double panne électrique simultanée sur les deux serveurs avec l'impossibilité de redémarrer sur l'ex serveur primaire et l'obligation de redémarrer sur le serveur secondaire. Donc soyez prudent sur les conséquences du choix entre réplication synchrone versus réplication asynchrone. Préférez toujours une réplication synchrone ou semi-synchrone pour une application critique.

Vidéo : réplication synchrone versus réplication asynchrone >

Comment fonctionne le cluster miroir de SafeKit ?

Etape 1. Réplication en temps réel

Le serveur 1 (PRIM) exécute l'application. Les utilisateurs sont connectés à une adresse IP virtuelle. Seules les modifications faites par l'application à l'intérieur des fichiers sont répliquées en continue à travers le réseau.

Réplication de données temps réel reprise sur panne

La réplication est synchrone sans perte de données en cas de panne contrairement à une réplication asynchrone.

Il vous suffit de configurer les noms des répertoires à répliquer dans SafeKit. Il n'y a pas de pré-requis sur l'organisation du disque. Les répertoires peuvent se trouver sur le disque système.

Etape 2. Basculement automatique

Lorsque le serveur 1 est défaillant, SafeKit bascule l'adresse IP virtuelle sur le serveur 2 et redémarre automatiquement l'application. L'application retrouve les fichiers répliqués à jour sur le serveur 2.

L'application poursuit son exécution sur le serveur 2 en modifiant localement ses fichiers qui ne sont plus répliqués vers le serveur 1.

Basculement automatique dans un cluster miroir

Le temps de basculement est égal au temps de détection de la panne (30 secondes par défaut) et au temps de relance de l'application.

Etape 3. Réintégration après panne

A la reprise après panne du serveur 1 (réintégration du serveur 1), SafeKit resynchronise automatiquement les fichiers de ce serveur à partir de l'autre serveur.

Seuls les fichiers modifiés sur le serveur 2 pendant l'inactivité du serveur 1 sont resynchronisés.

Réintégration après panne dans un cluster miroir

La réintégration du serveur 1 se fait sans arrêter l'exécution de l'application sur le serveur 2.

Etape 4. Retour à la normale

Après la réintégration, les fichiers sont à nouveau en mode miroir comme à l'étape 1. Le système est en haute disponibilité avec l'application qui s'exécute sur le serveur 2 et avec réplication temps réel des modifications vers le serveur 1.

Retour à la normale d'un cluster actif-passif

Si l'administrateur souhaite que son application s'exécute en priorité sur le serveur 1, il peut exécuter une commande de basculement, soit manuellement à un moment opportun, soit automatiquement par configuration.

Utilisation typique avec SafeKit

Pourquoi une réplication de quelques Tera-octets ?

Temps de resynchronisation après panne (étape 3)

  • Réseau 1 Gb/s ≈ 3 heures pour 1 téraoctet.
  • Réseau 10 Gb/s ≈ 1 heure pour 1 téraoctet ou moins en fonction des performances d'écriture disque.

Alternative

Pourquoi une réplication < 1 000 000 fichiers ?

  • Performance du temps de resynchronisation après panne (étape 3).
  • Temps pour vérifier chaque fichier entre les deux nœuds.

Alternative

  • Placez les nombreux fichiers à répliquer sur un disque dur virtuel / une machine virtuelle.
  • Seuls les fichiers représentant le disque dur virtuel / la machine virtuelle seront répliqués et resynchronisés dans ce cas.

Pourquoi un basculement ≤ 32 VMs répliquées ?

  • Chaque VM s'exécute dans un module miroir indépendant.
  • Maximum de 32 modules miroir exécutés sur le même cluster.

Alternative

  • Utilisez un stockage partagé externe et une autre solution de clustering de VMs.
  • Plus cher, plus complexe.

Pourquoi un réseau LAN/VLAN entre sites distants ?

Alternative

  • Utilisez un équilibreur de charge pour l'adresse IP virtuelle si les 2 nœuds sont dans 2 sous-réseaux (supporté par SafeKit, notamment dans le cloud).
  • Utilisez des solutions de backup avec réplication asynchrone pour un réseau à latence élevée.

Différentiateurs de la solution de haute disponibilité SafeKit

SafeKit Quick Installation Guides

New application (real-time replication and failover)


New application (network load balancing and failover)


Database (real-time replication and failover)


Web (network load balancing and failover)


Full VM or container real-time replication and failover


Amazon AWS


Google GCP


Microsoft Azure


Other clouds


Physical security (real-time replication and failover)


Siemens (real-time replication and failover)